Bonjour-bonjour
Ce matin je vais vous parler de la phalène du bouleau
Timothée Bonnet, chercheur en biologie évolutive, nous livre ses conclusions : « Nous avons constaté qu'en moyenne le changement génétique en réponse à la sélection était responsable d'une augmentation de 18,5 % par génération de la capacité des individus à survivre et à se reproduire.
Cela signifie que la progéniture est, en moyenne, 18,5 % « meilleure » que ses parents. Autrement dit, une population moyenne pourrait survivre à un changement environnemental qui réduit la survie et la reproduction de 18,5 % à chaque génération ». (Lire ici)
On en déduit que nos enfants et plus encore nos petits enfants auraient de meilleures chances de survivre dans le monde aride et hostile que nous leur avons légué.
Merci la Nature !
Mais c’est aussi l’occasion de méditer sur les mutations que les générations qui vont nous succéder vont porter pour s’adapter au dérèglement climatique.
- Et c’est là que l’imagination se met en route : comment allons-nous imaginer nos proches descendants pour autant qu’ils seraient mieux adaptés aux changements climatiques ?
Déjà, rappelons-nous : les mutants que nous avions imaginés pour remplacer le Sapiens étaient censés avoir un corps grêle et une grosse tête : muscles atrophiés parce qu'entièrement assistés par des machines, leur supériorité vient essentiellement de leurs faculté cognitives.
Aujourd’hui, exit le gros cerveau : les hommes n’en ont plus besoin car ils sont désormais pris en charge par des intelligences artificielles ; en revanche il leur faut un corps susceptible de résister à la sécheresse du climat et aux fortes températures, raison pour les quelles nos petits enfants devraient :
* avoir la peau brune ou même noire : finies ces peaux blanches qui prennent des coups de soleil à la moindre exposition. Finis donc ces blonds aux yeux bleus qui faisaient chavirer les cœurs à Saint Tropez.
* Ils sont également plus petits que leurs parents : moins de surface de peau pour transpirer, mais aussi plus de vigueur pour résister aux rigueurs du climat. Puisque les organes sont les mêmes qu’on mesure 2 mètre ou 1 mètre 60, les plus petits ont proportionnellement plus d’énergie à leur fournir.
Mais alors : faudrait-il en conclure que les mutations génétiques sont inutiles car ces hommes adaptés au climat du futur existent déjà ?
Ce sont les Pygmées.
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