Bonjour-bonjour
S’il est une angoisse de pénurie bien présente aujourd’hui, c’est celle du manque d’eau. Il faut dire qu’il est devenu une réalité dans un certain nombre de villages et de villes du sud de la France. Certes, globalement la quantité d’eau sur terre reste la même ; en revanche sa répartition change : des inondations catastrophiques ici, la sécheresse là.
- Lisons la presse : « René Cornu, qui fait des relevés météos quotidiens depuis 1975 à Lupiac dans le Gers se pose des questions pour les jeunes : seront-ils obligés de revenir à ce qu’il a connu dans les années 50, quand il allait chercher l’eau à la source, à 500 m ? »
Oui, en effet : à quoi risquons-nous de revenir ?
« L’eau qui coule à flots au robinet, c’est assez récent rappelle-t-il. Même en 1975, quand il n’y avait pas assez de pression au château d’eau, ça arrivait qu’on aille chercher l’eau à la source. Vous savez, quand j’étais jeune, si on se lavait tous les huit jours dans la petite bassine, c’était pas mal. C’était naturel pour nous d’économiser l’eau. » (Lire ici)
Alors, finie la douche dont nous avons le devoir de faire un usage quotidien ? Se laver tous les huit jours ? Même si entre temps on pourrait encore se laver « les orifices » comme disait ma grand-mère, ça change les habitudes. Ajoutez à cela qu’il faudrait pour cela recourir à une petite bassine, la tableau est complet. Nous voici revenu au 19ème siècle, quand dans les galetas urbains on lavait ses vêtements dans l’eau qui avait servi aux ablutions dans le « tub ».
On frémit : ainsi il ne suffirait pas d’économiser l’essence, l’électricité, les emballages, les vêtements, etc., etc. : il faudrait en plus renoncer à notre hygiène ? Les toilettes sèches qui étaient il y a quelques années une exception pour fanatiques de l’environnement, deviendraient un modèle à copier par tout le monde ?
Ah !... La douche du matin : quel bonheur quand on y pense ! Même revisionner le film d’Hitchcock ne m’en détourne pas.
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