Bonjour-bonjour
Info du jour : « La note de la dette souveraine française dégradée par l’agence Fitch : alors que Standard and Poors songe à suivre ce mouvement, Elisabeth Borne déclare continuer de parler avec les agences de notation. »
Ainsi, après avoir pendant des mois été assurés que les aides publiques continueraient à nous sauver de la misère consécutive au confinement, voilà que le spectre de l’austérité refait son apparition.
Après le « Quoiqu’il en coûte » de l’aide publique, voici le « Quoiqu’il en coûte » du remboursement de la dette = après le déficit économique, voici le déficit politique.
Car, n’en doutons pas, les manifestations enflammées que nous venons de vivre ne sont rien à côté de celles qui seront lancées contre les mesures de restrictions budgétaires, supprimant les subventions, oubliant les hausses de salaires, de pension, etc. liées à l’inflation.
Mais tout cela n’est une surprise que pour les pauvres ignorants que nous sommes, nous autres citoyens. Car les mesures à envisager sont déjà anticipées par les « négociations » (appelons-les comme cela) avec les agences de notations.
- Désormais, le Marché a l’œil sur nos dépenses et nos recettes, et c’est avec son accord que seront choisies les mesures fiscales ou d'investissent que la France pourra prendre dans les prochaines années. Autant dire que les citoyens en colère ne sont pas prêts de ranger leurs banderoles ; tout juste auront-ils a rayer la mention « NON à la réforme des retraites » pour écrire : « NON à la soumission aux marchés financiers »
On me dira peut-être que la France est un grand pays souverain et que, comme le disait le Général de Gaulle, « la politique ne se fait pas à la corbeille » Oui, en effet : il est possible que le Président Macron soutenu par l’immunité que lui confère le fait de ne pas se représenter en 2027 coure le risque d’un sur-endettement et de la crise économique qui s’en suivrait : « Après moi, le déluge ! »
Hypothèse à avoir à l’œil.
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