« Un puits de forage installé au bord de la Seine, en plein cœur de Paris, interpelle les touristes ce weekend. Sauf que la structure ne représente pas un puits de forage de pétrole : celui-ci charrie du plastique. » (Lu ici)
A Paris : installation artistique représentant un put de forage de plastique
Bien sûr, interpellé par une telle image, on lit la suite : « L’installation a été montée en marge de la tenue de négociations pour un traité international contre la pollution plastique, qui se déroulent à Paris à partir de lundi. Les ministres et représentants d'une soixantaine de pays ont entamé les discussions dès samedi à l'Unesco, mais le débat aura véritablement lieu la semaine prochaine. »
Et là on comprend :
* Le plastique c’est l’ultime déchet, celui qui nous survivra du fait de sa longévité, et dont la production ne cesse de croitre malgré les mesures contraignantes qu’on prend à son encontre.
* Il est de fait devenu un besoin, une matière première au même titre que l’acier, le bois ou le ciment.
* Mais surtout, il un l’un des principaux débouchés de la pétrochimie. S’attaquer au plastique, c’est s’attaquer à Total tout à comme Schell ou à BP.
On comprend que la perturbation de la réunion de l’Assemblée générale de TotalEnergies relève du même objectif : empêcher que le pétrole ne trouve de l’argent pour son extraction et des débouchés pour sa commercialisation.
Mais soyons un peu lucides : que ferions-nous sans la matière plastique ? Si son succès a été fulgurant et sa production exponentielle, c’est qu’il répondait à un besoin que rien ne venait satisfaire.
Un exemple ? Les piles électriques : sans plastique elles étaient faites de carton qui s’humidifiait à la première occasion entrainant la décharge spontanée de la pile.
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