Bonjour-bonjour
Dans un récent Post, je m’enflammais contre la pollution au plastique des océans : ces vastes gyres océaniques me semblaient symboliser à elles seules la folie humaine dans sa recherche de toujours plus de profit.
Pourtant c’était aller un peu vite en besogne : voici les conclusions auxquelles sont parvenus certains scientifiques : « le plastique s’est installé dans les océans au point qu’il devient un lieu de vie. Ce plastique fait désormais presque partie de la nature. Alors que 15 tonnes de polymères sont déversées chaque jour dans la mer, plusieurs espèces marines ont fini par s’y adapter et s’y développent même largement. » (Lu ici)
Et de publier la photo des bestioles qui s’épanouissent au sein de des déchets plastiques :
Un neuston photographié dans le milieu marin pollué au plastique.
Faut-il retirer ce plastique alors que plusieurs espèces s’y développent ?
Deux observations :
* D’abord notons que notre connaissance de la nature est fort imparfaite dans la mesure où nous ne savons pas anticiper la façon dont elle s’adaptera aux milieux nouveaux que produit notre activité. La vie possède de fabuleuses facultés d’adaptation et de mutation : rien n’est écrit à l’avance.
* Ce que nous cherchons à préserver, ce n’est pas la nature, mais l’espèce humaine. Car ce ne sont pas certes les « neustons » qui vont nous protéger de nos déchets ; sans doute est-ce de façon judicieuse que les sciences nous alertent sur ce fait : il n’y aura bientôt plus de place pour des humains à la surface du globe. Mais bien sûr la vie ne s’arrêtera pas pour autant.
Et qui nous dit que la terre ne sera pas plus belle, plus florissante qu’avant ?
On peut être sûr en tout cas que, débarrassée de l’espèce humaine, la Nature ne s’en portera que mieux.
Et si c’était là le sens de cette incroyable crise climatique ? La Nature faisant, comme le cheval qui se cabre pour désarçonner le cavalier, tout ce qu’il faut pour éradiquer l’espèce humaine ?
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