Bonjour-bonjour
Ce qui est pénible avec les écolos, c’est qu’ils sont certains d’avoir raison, autrement dit que leurs exigences sont non-négociables.
Il ne se présentent pas comme des théoriciens endoctrinés, mais comme des gens qui ont consulté les écrits des savants, pour lesquels l’avenir est déjà là, dans le présent.
- C’est en effet une caractéristique du déterminisme scientifique, tel qu’énoncé par Laplace : « Une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée, et la situation respective des êtres qui la composent, si d'ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l'analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l'avenir comme le passé, serait présent à ses yeux »
Et pan ! sur les climato-sceptiques. Reste quand même tous ceux qui sont bien décidés à continuer comme avant. Même si la catastrophe est certaine, ils pensent qu’elle ne sera pas pour eux. Ni pour leurs enfants ? Ni leurs petits enfants ? Bof… Les boomers sont des gens insouciants, qui ne pensent qu’à jouir sans entraves.
Toutefois, boomer ou pas, tous les hommes doivent se plier aux exigences de la Nature dont les lois ne doivent rien à la fantaisie des hommes, mais seulement à la nécessité mécanique de la physique. Kant suppose que si les hommes disposent d’une Raison, c’est pour assumer par eux-mêmes les obligations auxquelles la Nature les contraints. Grâce à elle nous pouvons décider nous-mêmes des sacrifices que nous devons consentir pour freiner le réchauffement climatique. Mais pour ceux qui s’en affranchiraient, les lois de l’évolution s’abattraient sur eux : l’espèce humaine pourrait alors disparaitre tandis que des millions d’années plus tard la planète serait revenue à l’équilibre - avec une espèce en moins.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire