« "Mon vieux Pataud, nous sommes trop bêtes / Pour comprendre que'qu'chose à la loi / Finissons-en, la charge est prête / Un coup pour toi, un coup pour moi / Pataud, on va partir ensemble / Au pays d'où qu'personne ne revient / Mon Dieu, mon Dieu, tout d'même, j'en tremble / Pardonne-moi, Pataud, tiens-toi bien" /
Et c'est comme ça qu'l'on vit doucement dans les cieux / Monter l'âme d'un chien avec l'âme d'un gueux »
Mon vieux Pataud – Chanson de Berthe Sylva
Bonjour-bonjour
Ça y est ? Finies les larmes d’émotions devant le triste sort infligé au chien fidèle à cause du cruel représentant de la charité publique ? Vous avez rangé les kleenex ?
Alors ressortez-les !
Car voici un refuge de la SPA bondé comme tous les autres d’animaux (chiens-chats) abandonnés par leurs maitres incapables d’assurer leur nourriture au coût rendu exorbitant par l’inflation.
C’est par des évènements tels que celui-ci, qu’on peut juger infimes, qu’on mesure pourtant l’extraordinaire marche arrière de l’histoire : sans guerre, sans révolution, simplement par la mise en cause des choses les plus intimes de la vie. La sauvegarde des animaux domestiques n’est pourtant rien à côté des soins médicaux ou de ce qui est nécessaire à l’alimentation des humains. Mais quand on en arrive à se défaire des chiens ou des chats devenus trop onéreux, alors c’est que, probablement, tout le reste a déjà sauté.
Ça arrive tout doucement, d’abord loin de nous, chez « les autres » ; et puis ça se rapproche dans les info du jours ; et enfin, on croise un « beau » jour une file d’attente devant les Resto-du-cœur.
Mais l’histoire du « vieux Pataud » nous revient en tête : comment se fait-il qu‘il n’y ait pas des chenils-du-cœur pour distribuer gratuitement un seau de croquettes pour les chiens nécessiteux ?
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