Bientôt septembre, les feuille qui jaunissent sur les arbres et les feuilles d’impôt qui se glissent dans les boites à lettre.
Moment où l’augmentation de la taxe foncière va faire crier très fort alors que pourtant Président, ministres, sous-ministres et autres spécialistes de la bienveillance fiscale entonnent la même chanson : moins d’impôt mais plus de services publics.
Hum...
- Là vous vous dites : « Y a un truc. On va nous matraquer certes le plus discrètement possible, mais il faudra bien que quelqu’un paye la note. Et ce quelqu’un on se doute bien que ce sera nous. »
Et pourquoi pas ? Savez-vous que l’art de l’imposition a été défini il y a bien longtemps par Colbert, le grand et irremplaçable ministre de Louis XIV. Et que disait-il ? « L'art de l'imposition consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris ».
Si c’est là le conseil de Jean-Baptiste Colbert en personne, comment s’y dérober ?
- C’est qu’aujourd’hui les citoyens, mieux informés que les sujets du Roi-Soleil, prétendent contrôler le taux d’imposition pour s’assurer que tous sont soumis à un impôt juste et proportionnel aux ressources : que les riches payent plus et les pauvres moins. Si l’ancien régime a succombé à la Révolution, n’est-ce pas justement parce que les privilèges exonéraient les nantis et surchargeaient de taxes les démunis ?
Hé bien, il en va de même aujourd’hui : ce ne sont pas les impôts qui augmentent le plus la charge fiscale, mais les taxes payées par tous indistinctement.
Un exemple ? La franchise sur les boites de médicaments va bientôt doubler – nous en sommes persuadés : que les démunis soient exonérés de l’impôt – que l’oie fiscale reste silencieuse – n’empêche que ces pauvres gens sont aussi malades que les autres et qu’ils doivent se procurer les médicaments nécessaires à leur santé.
Et là : Boum !
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