C’est de Sandrine Rousseau dont il est question, peu après sa « sortie » sur Geneviève de Fontenay, juste après son décès. La députée écologiste l’a accusé « d'avoir fait reculer l'image et les droits des femmes » pour avoir comme on le sait dirigé le concours des Miss France.
Cette critique n’est certes pas nouvelle, mais elle intervient alors que la France pleure la disparition de « la dame au chapeau », de son franc parler, et de son éthique sourcilleuse quant à la « pureté » des jeunes femmes venues concourir pour le port de la fameuse écharpe.
Le chroniqueur du Figaro (1) se focalise d’abord sur l’irrespect dont fait preuve la député écologiste, allant jusqu’à mépriser le délai de décence qui habituellement ménage le défunt le temps que le deuil se fasse. (Lire ici)
S’appuyant sur cet exemple, la chronique du Figaro critique ensuite ces figures médiatiques issues du mouvement écologique qui rejettent de façon générale tout ce que nous admirons le plus : « Tout ce qui leur semble populaire est à leurs yeux suspect d'impureté. Ils ont fustigé le sapin de Noël, le tour de France, parlent d'interdire plus de quatre voyages en avion par an et les maisons individuelles avec jardin. Ils approuvent le saccage des œuvres d'art dans les musées. Madame Rousseau, elle-même, a condamné le barbecue comme machiste. Maintenant, c'est la beauté du corps féminin exposée à la télévision qui, à leurs yeux, devient suspecte ou immorale »
Laissant de côté le pêlemêle qui caractérise cette énumération, je retiens quand même que la beauté du corps féminin peut être, selon cet éditorialiste, mise en évidence par les canons usités dans les concours de beauté – chose dont on peut discuter ; qu’on peut sans vergogne l’exposer comme un simple objet ; et qu’il est « pur » de toute souillure. Ce qui signifie que la beauté féminine des Miss reste innocente de la concupiscence masculine qui la recherche et qui la soutient.
Façon de dire que la concupiscence ne souille que celui qui l'éprouve et non les objet sur les quels il se répand.
Tiens! Une idée !
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(1) Il s’agit de Maxime Tandonnet, essayiste et haut fonctionnaire, il a soutenu la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007
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