Bonjour-bonjour
Sommes-nous surinformés ? Risquons-nous d’être abrutis par les chaines d’info 24/24 qui pullulent ? Et par les réseaux sociaux ?
Que nenni – du moins si on tient compte de toutes les infos dont nous n’entendrons pas parler ! Car, à partir du moment où une info a capté l’attention des gens, il n’y a semble-t-il plus de place pour toute autre information, quelle que soit son importance ;
Vérification :
* le guerre en Ukraine, où des centaines de milliers de soldats russes tentent d’enfoncer le front dans le nord du Donbass. Silence-radio... et télé… et etc. La guerre d’Israël contre le Hamas suffit bien pour nous occuper.
* La tuerie de masse qui est en cours (1) aux Etats-Unis, avec au moins 22 morts et cinquante à soixante blessés : inconnu au bataillon ! Les chaines-news avaient pourtant de quoi faire des éditions spéciales avec tous ces gens enfermés dans leurs maisons alors que le tueur armés d’un fusil d’assaut sillonne la ville et tire sur tout ce qui bouge. (lire ici)
Nous arrivons à saturation d’émotion et d’intérêt. Plus de place pour de nouvelles info, sauf à oublier celles qui nous occupent en ce moment. Et donc, Israël, les bombardements, les cadavres découpés en morceaux, les otages : tout ça, hop : poubelle ? C’est pourtant du lourd.
- Mais un tueur actif depuis plusieurs heures aux Etats-Unis, une population entière qui tremble d’angoisse derrière ses volets : c’est du « encore plus lourd ». Mais pour que ça marche, il faut que ce soit en cours, que l’issue n’en soit pas prévisible. L’Ukraine résiste et se bat héroïquement ? Ça, oui. Mais prévisiblement aussi. C’est donc moins émouvant que.. Que tous ceux qui peuvent s’imaginer dans la peau d’un habitant du Maine-USA.
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(1) J'écris ceci jeudi 26 à 6 heures du matin.
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