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Alors que la libération des otage est un sujet de préoccupation majeur, la politique à suivre en la matière est fortement évoquée en Israël. Car, s’il arrive fréquemment dans ce pays de voir des soldats pris en otage, il est très rare que des civils, particulièrement en si grand nombre, soient séquestrés.
Alors, bien sûr, Israël a des attitudes fort différentes selon les circonstances. Pourtant il y a une règle bien connue qui est rappelée dans ce document : « En matière de prise d’otages, la doctrine israélienne est très particulière depuis la mise en place de la directive Hannibal à la fin des années 1980, époque où beaucoup de soldats étaient capturés à la frontière libanaise. Ce protocole très controversé est longtemps resté secret, mais l’on sait aujourd’hui que l’état-major imposait de libérer les otages par tous les moyens, quitte à ce qu’ils perdent la vie dans l’opération ou quels que soient ses dommages collatéraux, comme les bombardements massifs. » Lu ici
Libérer les otages, même au prix de leur vie. Mieux vaut un otage mort, mais libéré qu’un otage vivant resté aux mains de ses ravisseurs. Il s’agit de refuser d’entrer dans la négociation avec ceux-ci, quelle qu’en soient les conséquences.
Seulement, qui décide de cela ? Israël est une démocratie où l’opinion publique a un poids considérable. Le Hamas a montré qu’il le sait fort bien, en annonçant qu’il va exécuter les otages un par un en enregistrant leur mort et en diffusant la vidéo sur les réseaux sociaux. Quand une famille aura vu mourir le fils ou la fille de ses voisins et saura que le tour du sien arrive, que fera-t-elle ? N’ira-t-elle pas jusqu’aux dernières extrémités pour faire céder le pouvoir ?
Au jeu d’échecs, celui qui gagne est celui qui a plusieurs coups d’avance. On voit que c’est le cas du Hamas. Où en est Israël ? A-t-il le pouvoir de siffler la fin de la partie ?
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