L’armée israélienne attend l’arme au pied d’entrer dans la bande de Gaza : 500000 hommes – des soldats, et toutes les fonctions nécessaires pour faire avancer et combattre une telle armée. Leur but ? On ne le sait pas : officiellement ils iront « jusqu’au bout » - mais quel est ce bout ?
Les gazaouis quant à eux le savent : on va les chasser de chez eux, les refouler dans le sud – vers la frontière et … le désert. Ils sont un million soit plus que les 700000 palestiniens qui ont fui à l’arrivée des juifs en Palestine. Raison pour la quelle on évoque une « seconde nakba » pour comparer ces évènements à l’exode de 1948.
Les faits sont avérés : Israël a demandé à plus d'un million de Gazaouis de quitter le nord de l'enclave avant une invasion terrestre, des hommes politiques israéliens ont proposé de repousser les Palestiniens vers l'Égypte voisine.
Un ultimatum a été lancé aux Gazaouis le 13 octobre pour évacuer le nord de la bande de Gaza en vue d’une intensification de l’offensive militaire israélienne. Les habitants de l’enclave craignent une nouvelle “Nakba”, un exode sans espoir de retour, et adhèrent à l’appel du président égyptien à rester sur leur territoire.
Le terme de nakba a été proposé pour désigner cet exode par Constantin Zureiq un célèbre intellectuel syrien. L’écrivain libanais Elias Khoury a précisé : « Ce qu’il n’avait pas compris à l’époque, c’est que la Nakba n’est pas un événement mais un processus » (lu ici).
Processus ? Quel processus ? Celui de l’expulsion des palestiniens vers des contrées extérieures à la Palestine ?
Allons-nous voir des « palestiniens errants » - comme il y eut le « juif errant », figure tragique du peuple juif ?
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