Bonjour-bonjour
Devant les manifestations des paysans, tout un passé de révoltes et de jacqueries remonte dans les mémoires. Oui, les mémoires, car il y a une mémoire collective qui incarne un passé collectif fait de tradition orale, de faits légendaires ou simplement fantasmés.
Bien sûr, comme les époques, les symboles changent.
Mais les faits restent : la sympathie éprouvée par l’opinion publique pour les paysans (et non les agriculteurs comme certains veulent les nommer) plonge ses racines dans ce passé dont on rappelle qu’il est le terreau du peuple français – et donc de chacun de nous.
Du coup, le pouvoir câline tant et plus ces hommes et ces femmes, nos nourrisseurs (oubliant au passage que le poulet rôti du dimanche n’est la plupart du temps pas « français ») : il ne faudrait pas que la police les traite comme des black-blocks !
D’ailleurs Darmanin a été formel : il ne s’agit pas de maintenir l’ordre républicain sur les barrages, mais de leur permettre de manifester en toute sécurité – qu’on n’oublie pas le tragique accident qui a coûté la vie à deux manifestant sur un barrage.
Allez, bonne nuit mes chéris et à toute à l’heure devant Rungis.
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