samedi 27 janvier 2024

Nettoyage des salles de garde – Chronique du 28 janvier

Bonjour-bonjour

 

La nouvelle est relayée par le Figaro : « dans les hôpitaux, les fresques obscènes des carabins disparaissent dans l'indifférence (…) Parfois signées Toulouse-Lautrec, Vuillard, Marie Laurencin, Cabu ou, plus souvent, par des artistes anonymes, ces peintures de salle-de-garde sont peu à peu effacées à la demande de l’État et des associations féministes. » (Voir ici)

 


Hôpital Lariboisière – Paris. (Article référencé)

 

Issues d’une autre époque, ces fresques nous donnent à voir des corps figurés naïvement dans des positions outrées, qui faisaient référence à des scènes venues de fantasmes masturbatoires. Scandaleuses, ce qu'elles offraient aux carabins n'était en effet que la représentation de leurs rêves d’adolescents.

 

- Ce n’est pas la première fois que des âmes pudibondes ou féministes se sont effarouchées de ces dessins : sans effet jusqu’à nos jours, ces fresques sont tant bien que mal parvenues jusqu’à nous. Mais à présent, les voilà condamnées à disparaitre dans l’indifférence, non pas parce que les progrès de la cancel culture les auraient condamnées, mais plutôt parce qu’on s’en moque. 

Aujourd’hui, n’importe quel smartphone nous livre à la demande mille fois plus d’images, avec en prime l’action-vidéo : nous n’avons plus aucune curiosité à satisfaire avec ces fresques.  

Reste qu'elles sont un témoignage historique, qui nous donne à revivre une époque disparue où la transgression pouvait prendre cette forme-là. 

Et ce dont notre époque témoigne, c’est de l’indifférence devant ce qui, il y a un siècle, faisait rougir jusqu’aux oreilles

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