dimanche 14 janvier 2024

J’ai la rate qui s’dilate, j’ai le foie qu’est pas droit – Chronique du 15 janvier

Bonjour-bonjour

 

Le saviez-vous ? Selon le Service de Santé des Armées (SSA), 99% des consultations médicales aux armées sont sans rapport avec les combats ou l’entrainement.

Admettons. Après tout un lointain succès du comique troupier Ouvrard nous y a habitués : le militaire français est patraque.

Mais aujourd’hui la chose est plus sérieuse : le SSA a diagnostiqué chez nos militaires un « syndrome métabolique », au point qu’il parle même d’une « épidémie ».

Lisons : « Cette épidémie touche (…) les forces armées françaises avec une prévalence d’obésité estimée à 9,6% en 2018. En cause, la sédentarisation et la culture du fast-food qui touchent plusieurs générations, même les plus jeunes et donc, les enrôlés les plus récents. Ces deux phénomènes ont également un effet toxique sur le foie qui est majoré en cas de consommation de tabac et/ou d’alcool », explique le médecin chef Olivier.

Oui, vous avez bien lu : nos soldats sont victimes de la sédentarité, comme n’importe quel jeune qui traine sur son canapé en bouffant des McDo. Plus de soldats faméliques faute de guerre ? Bon – ça on peut s’y faire. Mais aussi pas (assez) d’entrainements ? Plus de manœuvres de nuit, ni de marches forcées au petit matin : tout ça ce serait donc fini ? Ajoutons que ça ne concerne plus seulement l’adjudant de plus de 40 ans qui se prélasse au mess ; il s’agit aussi de la jeune génération, des recrues nouvellement entrées dans la carrière, au point qu’on parle d’épidémie !

 

Mais alors, que font nos soldats s’ils ne manœuvrent ni ne marchent ? C’est que les armées sont aujourd’hui mécanisées tout comme n’importe quelle entreprise. Plus de marche en effet : on se déplace en véhicule motorisé en non à pied comme le faisait la Grande Armée du temps de Napoléon de Paris à Moscou. Plus de déplacement, et plus de reconnaissance ni d’infiltration derrière les lignes : à quoi bon aller risquer sa vie alors que les drones font très bien le travail ?

Alors, certes on ne peut croire que les combats de rue comme on en voit en ce moment à Gaza puissent être le fait de soldats obèses. Mais sont-ils si nombreux – surtout dans nos armées – à être entrainés à cela ? Il y a peut-être quelques commandos, mais ils ne font pas le poids (sic !) face à la masse en surpoids qui forme l’essentiel de nos forces.

- Une solution serait peut-être de renforcer la féminisation des troupes. Imaginons des femmes-soldats partant en exercice avec une ration de combat d’un nouveau genre :  

  

Nouvelle musette de l'armée française avec sa ration de combat

Quel bel exemple de vertu diététique !

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