vendredi 5 janvier 2024

Vague de froid en Laponie – Chronique du 6 janvier

Bonjour-bonjour

 

Oui, vous avez bien lu, chers amis : sortez les doudounes, il y a une vague de froid en Laponie ! Ça alors ! Habituellement en Laponie en janvier, il fait très froid. Mais aujourd’hui, « Il fait vraiment très très froid », ainsi que le déclare Cécile Christin, une Française propriétaire d'une entreprise de chiens de traîneau en Laponie suédoise, ajoutant avoir eu « jusqu'à - 40°C » durant la journée de jeudi. (Lu ici)

Bien sûr cette « vague de froid » nous concerne également, signifiant qu’il va falloir nous adapter à cette circonstance climatique tout à fait ordinaire en hiver, par exemple en enfilant plein de pulls les uns sur les autres.


--> Ainsi, cet épisode nous le rappelle : en matière de climat il est plus facile de s’adapter que de changer quoi que ce soit. C’est vrai quand on suit le cours habituel des saisons ; c’est vrai aussi lorsque le dérèglement s’installe suite à notre orgie de CO2.

Occasion de le rappeler : depuis les années 70 (voire même selon certaines sources depuis les années 50) les spécialistes prévoient le réchauffement et le dérèglement du climat, mais ils pronostiquent qu’il est déjà trop tard (en 1953 !) pour y changer quoi que ce soit ; reste à nous adapter dès que possible, ce que nous faisons maintenant assez naïvement en repeignant les chaussées en blanc et en plantant des arbres un peu partout où il y a de la place.


- Faudrait-il donc renoncer à arrêter le dérèglement pour concentrer nos efforts sur l’adaptation – partout où elle est possible – à ces changements ? Vérités ou intox ?

On nous dira qu’il faut faire les deux. C’est malin ! Mais comment croire qu’il faut rouler en électrique et couper le compteur quand nous quittons la maison, alors même qu’on sait que ça ne sert à rien, et que bientôt des millions d’hommes et de femmes assoiffés par la sécheresse et affamés par la désertification des sols vont déferler sur nos côtes. 

Que ferons-nous ? Les laisserons-nous se noyer dans la mer, au mépris de nos valeurs les plus élémentaires, ou bien nous préparerons-nous à les accueillir dans des conditions valables et pour eux et pour nous ?

Et si c’était ça le défi à relever ?

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