mercredi 11 avril 2018

MOHAMMED BEN SALMANE, LE PRINCE HÉRITIER D'ARABIE SAOUDITE, A DÎNÉ AU LOUVRE AVEC MACRON

« Il faut être deux pour danser le tango, on ne peut pas forcer les Saoudiens à nous suivre», regrette un diplomate au cœur de la relation entre Paris et Riyad. (lu ici)


Voilà pour nous amuser un peu : Jean-Yves Le Drian ouvre les bras au Prince ben Salmane d’Arabie Saoudite : « Venez chère Altesse, venez danser le tango avec moi »
Et l'Excellence de répondre : « Impossible cher Yves, j’ai déjà promis cette danse au Président Trump »
Maintenant, voilà que la désillusion titille notre cœur quand nous entendons que les Saoudiens ont préféré Donald Trump à notre belle République ? Et que leur affection, qui se mesure habituellement aux contrats portant sur des milliards de dollars d’investissements, est demeurée ridiculement maigre ?
Mais enfin, quelle honte ! Sommes-nous devenus si vénaux que nous ne puissions nous réjouir que lorsque notre tirelire se remplit même si c’est au prix de fourniture d’armes destinées à écraser des femmes et des enfants yéménites ? Et si nous devons pour cela renverser nos pactes diplomatiques et renier nos engagements et nos principes ? A moins que, pauvres cervelles trouées, nous les oubliions dès que les dollars viennent danser devant nos yeux ?
On l’aura compris : ce que nous devrions faire c’est applaudir l'absence de juteux contrats à l’issue de cette visite et la fraicheur des effusions diplomatiques. Nous ne sommes véritablement la Patrie des Droits de l’Homme  que lorsque nous refusons de parler aux Juges des tribunaux islamiques.


Ah… Autrefois, il y avait un brillant théologien (musulman) qui demandait un moratoire sur la lapidation des femmes adultères : ça au moins c’était progressiste !

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