lundi 16 avril 2018

VICES CACHÉS : IL ATTAQUE RENAULT EN JUSTICE CAR SON ESPACE V AURAIT DÉMARRÉ TOUT SEUL

« Le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) a examiné jeudi 12 avril la demande de François Jarrige, un homme qui accuse Renault de lui avoir vendu une voiture avec un « vice caché ». Selon ce client, le véhicule aurait redémarré tout seul, alors qu’il en était sorti et que sa petite fille était encore à l’intérieur…
Deux vices différents se seraient cumulés : le lâchage du frein automatique (à main) et un enclenchement du moteur. » (Lu ici)


Encore un coup de l’intelligence artificielle ? Ce qui nous paraît aujourd’hui encore comme un dysfonctionnement sera-t-il demain on ne peut plus normal et lié à une fonctionnalité dont la possession justifiera un supplément lors de l’achat.
Imaginez : vous êtes en 2032, et vous communiquez vos ordres à votre véhicule :
« - OK Renault Espace : Conduis-moi au Carrefour-Market de la place Président-Macron, et pendant que je fais mes courses conduis le petite à l’école Orelsan – et reviens me chercher. »
Vous trouvez que j’exagère ? Mais voyez comme il vous parait raisonnable d’avoir dès aujourd’hui des machines qui peuvent sans vous demander votre avis tout faire – ou presque – dans votre maison : régler la température, ouvrir/baisser vos volets, allumer la plaque à induction sous la casserole de soupe, etc…
Qui sait jusqu’où nous sommes prêt à déléguer aux machines les décisions que nous sommes seuls à prendre aujourd’hui ?
J’ajoute quelque chose de bien surprenant : c’est que ces choix peuvent être faits en dehors de notre volonté et de notre conscience. Il se peut même qu’elles puissent nous mettre dans l’embarras. Ecoutez cette histoire qui m’est effectivement arrivée : ma femme et moi avons chacun un beau Smartphone, mais nous faisons compte-Google commun – why not ? Or l’autre jour, je fais une photo anodine dans le jardin, et voici que mon épouse retrouve cette photo dans son propre Smartphone : elle avait sans doute transité par le « cloud Google » commun au quel nous avons je suppose deux accès. Notez que je suis en pleine incertitude du fait de mon ignorance : mais qui donc m’a demandé d’étudier des pages de mode d’emploi avant d’installer une fonctionnalité sur mon appareil ? Personne !

Bref, je le sais maintenant : si je fais un selfie avec ma maitresse, il faut que je m’attende à avoir des ennuis.

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