mercredi 25 avril 2018

LA PREMIÈRE GREFFE DE PÉNIS ET DE SCROTUM AU MONDE RÉALISÉE AUX ETATS-UNIS

« Des médecins américains ont annoncé lundi avoir pratiqué la première greffe de pénis et de scrotum au monde. L'homme avait aussi perdu ses testicules dans l'explosion en Afghanistan mais les médecins ne lui en ont pas greffé de nouveaux pour des raisons d'éthique.
« Les testicules n'ont pas été greffés parce que nous avions pris la décision, en amont du programme, de ne pas greffer de tissu germinal » ; car « la capacité du bénéficiaire de la greffe à avoir des enfants résulterait de la transmission du matériel génétique du donneur (...) aux enfants de la personne greffée », a expliqué le chirurgien plastique de l'université Johns Hopkins, Damon Cooney.
« Et nous avons senti qu'il y aurait juste trop de questions éthiques sans réponse » si cela se produisait, a-t-il dit. » (Lu ici)

Une greffe de pénis, pourquoi pas ? J’en connais, des beaux messieurs qui se redressent déjà avec fierté et qui proclament : « Je fais don de mon pénis à la médecine afin que si ma mort survient accidentellement au meilleur de ma forme il puisse continuer à libérer la jouissance de nos compagnes. » Car, vous le devinez, vu sous cet angle le pénis n’est pas un organe d’excrétion mais de plaisir. Mais notre Don Juan n’en a pas terminé : « Je pense aux dames qui crient « Encore » quand elles sont dans mes bras ! Je ne veux pas que cela disparaisse après  moi, si la chose est possible ! »
Autant dire que la greffe de testicules est tout à fait secondaire, dès lors que la question de la bandaison n’est pas remise en cause : après tout on a bien dit que Farinelli était capable d’honorer les dames sans que sa mutilation ne soit un empêchement.
Toutefois, me retournant vers les chirurgiens qui ont réalisé cette prouesse, je  note une curieuse attitude vis-à-vis de l’éthique : « Evitons de nous mettre dans l’obligation de répondre aux questions éthiques que nous ne savons résoudre », disent-ils. Parmi les quelles on trouve la question de la procréation. Notre Don Juan serait-il satisfait qu’on ait greffé ses c… à quelqu’un qui pourrait ainsi distribuer sa semence à n’importe qui ? Ne serait-il pas offusqué de ne pouvoir contrôler sa descendance ?
A mon avis on connaît à l’avance la réponse : car si c’est la jouissance des dames qui fait la virilité (1), alors les féconder importe peu.
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(1) On raconte que lorsque Louis XIV avait une nouvelle maitresse, des courtisans restaient toute la nuit derrière la porte de la chambre royale pour compter combien de fois la dame avait poussé des cris d’orgasme.

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