vendredi 25 mai 2018

MANIFESTATION DES FONCTIONNAIRES : UN BLACK BLOC PERTURBE LE CORTÈGE

Les responsables de tous les syndicats de la fonction publique ont défilé ensemble mardi pour la première fois depuis dix ans. En tête de cortège, des heurts ont éclaté entre les membres des black blocs et forces de l'ordre (vu ici)

Les syndicats affichent leur dépit face aux agissements des « black-blocs » : déjà au premier mai, à présent pour la manif unitaire, les médias dont ils espéraient un écho retentissant n’en ont que pour ces mystérieux manifestants tout de noir vêtus et ultra violents (Ah ! Ce McDo défoncé le 1er mai sous l’œil ravi des Smartphones…) : à quoi ça sert de venir défiler le 1er mai en chantant des chansons idiotes, et en brandissant des pancartes humoristiques, si c’est pour ne finalement pas être montré à la TV ?


Syndicat à gauche et Blackblocs à droite

Autrefois, les casseurs étaient les jeunes de banlieues – et ça avait du sens politique : eux les réprouvés, les laissés pour compte, ils nous montraient qu’ils avaient la rage au ventre et qu’à les ignorer on prenait le risque de les voir surgir comme ça, à l’improviste.
Seulement ils ont disparu pour laisser la place à ces énergumènes hyper entrainés qui arrivent comme de gentils garçons et de gentilles fi-filles avec leur petit sac à dos pour se vêtir de noir dès le début de la manif et se mettre à tout casser en prenant sur place, dans la rue, tout ce qui traine pour démolir et vandaliser (on les soupçonne quand même d’avoir pré-positionné de quoi fabriquer en cours de route les cocktails Molotov dont ils se servent pour incendier banques, Mc Do ou concession Mercedes).
Peut-on croire au moins que le choix de leurs cibles montrerait une conscience politique ? Pas si sûr – d’ailleurs certains sont venus de pays voisins sans autre souci que d’affronter les forces de l’ordre. En plus ils forment tout sauf un parti ; voyez ce qu’on en dit : « Incarnant des principes des "nouveaux anarchistes", les black blocs fonctionnent sans hiérarchie. Il s’agit de regroupements ponctuels, le temps d’une manifestation. Avant l’événement, le black bloc n’existe pas ; après l’événement, il n’existe plus. » (Lu ici)

On n’est pas black-bloc comme on était skinheads : eux au moins ils restaient le crâne rasé tout le temps. Le black-bloc, lui, entre deux manif il n’existe plus.

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