« L’idée d'un "shopping de l'asile" revient
régulièrement depuis des années. Sur le site de la Commission européenne par
exemple, il est précisé qu'elle est employée pour décrire une situation dans
laquelle des demandeurs d'asiles déposent des requêtes dans plusieurs pays,
selon ce qu'ils perçoivent comme de meilleures qualités d'accueil, une
meilleure protection sociale ou une meilleure prise en charge médicale
notamment. » (Huffington post)
Quelle est l’idée qui vient avec ces remarques ? C’est
l’indignation de constater que les migrants ne sont pas animés par une quête
d’idéal mais par la loi de l’intérêt maximum. Par exemple s’ils nous demandent l’asile
en prétendant avoir choisi « le pays des droits de l’homme » et en
affirmant chercher à se mettre sous la protection de la Nation qui a mis la
liberté au-dessus de toute autre valeur ; alors qu’en réalité ils ont
choisi la sécurité sociale, l’école gratuite et les alloc familiales.
Et donc, comme cette loi de l’intérêt est méprisable et
mercantile, alors eux – les migrants – n’ont pas droit à notre mansuétude mais
à un calcul d’intérêt similaire. Si nous leur ouvrons notre porte et leur donnons le droit de vivre comme nous (enfin : presque), c’est parce que
nous avons besoin d’eux (comme l’Allemagne en 2014) : ils sont médecins ou
informaticiens – et à la rigueur maçons hors contrat ; dans le cas inverse
laissons les crever à notre porte, ils ont joué, ils ont perdu : cela ne
nous regarde pas.
Voilà, j’ai dit la réalité. Si ça ne fait pas plaisir, je
n’y puis rien. Si en revanche vous luttez pour l’accueil des migrants, sachez
que c’est contre cela que vous devez lutter, et demandez-vous avec quelles
armes vous allez combattre.
je séche, un peu dur pour moi
RépondreSupprimermerci de l'écriture et des questions que vous posez
je vous embrasse