mardi 1 mai 2018

MAISONS DE RETRAITE : LES MÉDECINS CONFRONTÉS À «DES DILEMMES ÉTHIQUES»

Les médecins sont confrontés à des dilemmes éthiques qui sont uniquement dus au manque de personnels. … Dans les troubles du comportement des personnes atteints de démence (cris, déambulation, agressivité parfois physique…), tout doit être fait pour limiter la prescription de psychotropes. Les médicaments ne peuvent pas être la solution pour gérer ces troubles ; seule la prise en soin non médicamenteuse par la présence soignante est efficace. C'est donc avec une grande frustration, parfois même de la colère, que ces médecins accomplissent imparfaitement leur mission dans ces établissements, laissant les résidants et les soignants dans la souffrance. (Lu ici)

« Dilemme éthique » ? Quésaco ?
- Réponse supposée du médecin des EHPAD :
Ça consiste à utiliser pour nos pensionnaires des médicaments là où il n’y a pas de maladie, ce que la profession de médecin nous interdit absolument de faire, mais que nous faisons en fonction des risques encourus par la personne âgée-dépendante et que nous sommes en devoir de lui éviter. Comme de la droguer non pas pour lui éviter des souffrance mais pour l’empêcher de sortir inopinément de sa chambre en l’abrutissant de psychotropes.
Oui, nous ne faisons même plus semblant de le nier.
Oui, nos pensionnaires sont drogués, et s’il le faut ( ?) attachés sur leurs lits et nourris à la cuillère d’une bouillie infecte.
Oui, nous assumons tout cela et même pire encore si l’occasion s’en présente, car c’est aux enfants des pensionnaires ainsi tourmentés qu’il revient de faire pression sur le gouvernement, seul responsable de cette abominable situation.
Car, oui, si cela se passe ainsi dans les EHPAD ce n’est pas de notre fait, mais c’est l’effet de l’insuffisance de nos moyens en personnel. Ou bien nous attribuons à chaque vieillard sénile une personne attachée à ses gestes et qui veille sur elle dans ses déplacements et lui évite les risques de l’errance, ou bien nous la droguons avec des médicaments qui l’abrutissent et la laissent morne et invalide dans son lit – moyennant quoi il n’y a plus besoin de la surveiller.
On pourrait certes lui mettre un bracelet électronique pour la retrouver si elle part seule. Mais il faut quand même avoir quelqu’un pour lui courir après !
- Pour trancher ce dilemme éthique, la meilleure solution serait-elle d’euthanasier tous ces gens ? En tout cas cela couterait beaucoup moins cher.

Ça, c’est sûr.

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