Dans le village d’Autrans (Isère), 300
personnes, vêtues de gilets fluo forment une chaine humaine pour protester
contre le déploiement du compteur Linky (vu ici)
Parmi les
nombreux griefs formulés à l’encontre du compteur Linky, il y a le détournement
des données confidentielles sur le comportement des usagers au bénéfice de
l’opérateur Enedis. On dit en effet
que, suivant heure par heure le débit électrique d’un foyer, il serait facile
de deviner les éléments sensibles de la vie privée de chaque usager.
Pour y voir
plus clair, commençons par la définition des données sensibles :
« Donnée
sensible (Définition de la CNIL) : Information concernant
l’origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, philosophiques ou
religieuses, l’appartenance syndicale, la santé ou la vie sexuelle. En
principe, les données sensibles ne peuvent être recueillies et exploitées
qu’avec le consentement explicite des personnes. »
--> Pour déduire
de la consommation électrique des informations sur la sexualité, la religion ou
l’engagement politique, autant consulter une boule de cristal.
On reproche
aussi à ces compteurs de porter atteinte à la santé, par les ondes
électro-magnétiques produites – et aussi de pousser à la consommation. Autant dire qu'on risque gros dès qu'on branche un sèche-cheveu dans sa maison.
En fait le
soupçon qui reste sous-jacent ici, c’est qu’une firme comme Enedis ne peut pas
investir des capitaux aussi importants sans chercher un retour profitable sur investissement.
Et chaque client peut se dire : C’est dans ma poche qu’Enedis va chercher
ce profit.
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