lundi 7 mai 2018

UNE CHAINE HUMAINE POUR PROTESTER CONTRE LE COMPTEUR LINKY


Dans le village d’Autrans (Isère), 300 personnes, vêtues de gilets fluo forment une chaine humaine pour protester contre le déploiement du compteur Linky (vu ici)

Parmi les nombreux griefs formulés à l’encontre du compteur Linky, il y a le détournement des données confidentielles sur le comportement des usagers au bénéfice de l’opérateur Enedis. On dit en effet que, suivant heure par heure le débit électrique d’un foyer, il serait facile de deviner les éléments sensibles de la vie privée de chaque usager.
Pour y voir plus clair, commençons par la définition des données sensibles :
« Donnée sensible (Définition de la CNIL: Information concernant l’origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses, l’appartenance syndicale, la santé ou la vie sexuelle. En principe, les données sensibles ne peuvent être recueillies et exploitées qu’avec le consentement explicite des personnes. »
--> Pour déduire de la consommation électrique des informations sur la sexualité, la religion ou l’engagement politique, autant consulter une boule de cristal.
On reproche aussi à ces compteurs de porter atteinte à la santé, par les ondes électro-magnétiques produites – et aussi de pousser à la consommation. Autant dire qu'on risque gros dès qu'on branche un sèche-cheveu dans sa maison.

En fait le soupçon qui reste sous-jacent ici, c’est qu’une firme comme Enedis ne peut pas investir des capitaux aussi importants sans chercher un retour profitable sur investissement. Et chaque client peut se dire : C’est dans ma poche qu’Enedis va chercher ce profit.

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