Bonjour-bonjour
Le monde entier est au chevet de Donald Trump, cherchant à savoir comment évolue son état et aussi comment on le soigne. On apprend ainsi qu’il est soumis à un traitement expérimental : « les médecins lui ont injecté une dose de 8 grammes du cocktail expérimental d'anticorps de synthèse » peut-on lire ici.
J’avoue que j’ai été surpris en lisant l’information : – Quoi ? Un traitement expérimental ? Le Président des États-Unis serait traité comme un cobaye de laboratoire ? Son cas serait-il donc si grave, que les risques du traitement soient jugés malgré tout moins graves que ceux qu’il court du fait de la maladie ?
Il est vrai qu’à y penser un peu on se dit que les chercheurs en médecine qui envahissent les plateaux télé nous ont habitués à voir des gens un peu enfermés dans la bulle de leurs laboratoires, qui confondent théorie et pratique, hypothèse et réalité, prêts à injecter leur invention tout juste sortie de la cornue.
Plus sérieusement, remarquons que le « médicament » qui lui a été administré résulte de l’ingénierie médicale, puisqu’il s’agit d’une production artificielle reproduisant les défenses du corps – tout en décuplant leur puissance : voilà l’homme augmenté du transhumanisme qui apparait, avec des capacités radicales. Pour les transhumanistes l’homme est à lui-même son propre créateur, comme du temps où Descartes considérait le savant comme le contremaitre de la création qu’il bricolait pendant que le Créateur avait le dos tourné.
Nous n’en sommes plus là… quoique : pour nos apprentis sorciers, l’homme est resté une machine qui peut et doit être réparée par ces mécanos supérieurs. Et puis de toute façon, il a bien fallu que le Président lui-même accepte ce traitement.
Oui, qui donc a donné son accord à ce traitement expérimental ? N’est-ce pas le patient lui-même – ce patient qui conseillait il y a peu aux malades du covid de se soigner avec ça :
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