Bonjour-bonjour
Et vous, faites-vous vos déplacements en vélo ? Vos sorties dominicales sont-elles en deux-roues ? Et si c’est le cas, quid du port du casque ? Respectez-vous les règles de la prévention routière ?
C’est sans doute le cas et bravo. Mais il est possible que vous soyez réti.f.ve à un tel débordement de précautions. Casque, rétroviseur, catadioptres, gilet jaune... ça décourage.
- On bien l’a vu hier lorsqu’un groupe de sénateurs a voulu faire passer une proposition de loi visant à rendre obligatoire le port du casque à vélo. Les associations d’usagers se sont très vite montrées hostiles au projet.
Selon la sécurité routière elle-même, la pratique du vélo est une forme d’hédonisme : « Symbole d’une liberté totale de déplacement, puisqu’il exige peu d’équipement et aucun permis, le vélo s’est largement développé depuis la fin du premier confinement. » Imposer le port du casque, souvent perçu comme peu agréable, « peut faire craindre de rentrer dans un système de contrôle » déclare Matthieu Adam, chercheur au CNRS, auteur d’une étude sur le sujet. « D’ailleurs l’argument du kiff surpasse très largement la motivation environnementale chez les personnes interrogées. (Sur tout cela lire ici)
Moi-même ayant depuis quelques années seulement abandonné la pratique du vélo en ville et dans les sorties dominicales, je peux en témoigner : se déplacer en vélo donne une sensation de liberté liée justement à l’absence de matériel incommode. Un vélo, c’est assez peu de choses : pas lourd, sans véritable encombrement, on peut le garer sur un trottoir ou dans une porte cochère, il se démarque des voitures, scooters et autres engin tels que des autobus. Je me rappelle, alors que j’habitais Palaiseau, je prenais parfois mon vélo le matin de bonne heure et j’allais à Versailles (une vingtaine de kilomètres). Là je m’arrêtais sur le terreplein du château et je contemplais les touristes qui débarquaient de leurs autocars. Quel plaisir quel sentiment de liberté ! Admirer le château, selon mon bon plaisir, sans contraintes d’aucune sorte, avec un matériel qui pesait moins de 20 kilos...
On dira que le casque ne pèse pas tant que ça. Certes. Mais les précautions à prendre avant et pendant le déplacement, le souci de la sécurité – voilà ce qui détruit la liberté, ce sentiment de légèreté, d’indépendance et de toute puissance.
C’est tout cela qu’on résume en parlant du kiff.
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N.B. Tout ceci vaut évidemment aussi pour les trottinettes électriques. On en reparlera sûrement.
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