Ce matin, si ça ne vous choque pas, vous aurez une chronique en deux temps.
Bonjour-bonjour
Premier temps : Kalli et Zizou sont des chats que des geeks facétieux ont inscrits sur les listes des militants du parti « Les Républicains », allant jusqu’à faire enregistrer leurs votes hier lors de la primaire destinée à élire le futur Président. La blague ne fait pas rire tout le monde, à commencer par le service de contrôle des votes : distinguer entre un animal et un humain est la toute première précaution qu’ils sont supposés savoir prendre. (Lire ici)
Dont acte.
Deuxième temps : à Churchill, petite ville du littoral de la province du Manitoba, la saison actuelle voit se regrouper 850 ours polaires en attente de la reformation de la banquise. La présence de ces 850 ours dans une agglomération qui compte tout juste 900 habitants cause des désagréments, entrainant la construction d’une « prison à ours » dont on dit qu’elle est destinée à ceux qui « abusent de l’hospitalité locale ».
Finalement, les animaux ne sont pas si différents des hommes : leur présence indésirée entraine leur mise à l’écart par restriction de liberté. (Lire ici)
La comparaison entre ces deux infos, si étrange qu’elle paraisse, est quand même éclairante :
* si l’on veut montrer une situation invraisemblable, montrons des chats, animaux solitaires par excellence, en train d’élire des représentants de la race féline. Si on ne peut discerner ce comportement aberrant de la normalité, alors c’est qu’on a bien affaire à un disfonctionnement majeur.
* Par ailleurs, quelle différence entre des ours polaires et des migrants ? Les uns comme les autres arrivent sans y avoir été invités et on peut supposer que leur survie se fait aux dépends de la communauté humaine. A noter toutefois qu’ici la ressemblance est voulue par les autorités puisqu’elles pourraient si elles le décidaient faire tuer tous ces ours – sauf que la protection de leur espèce est un souci majeur.
--> Occasion de noter que, pour les migrants embarqués sur des radeaux de fortune – ou plutôt d’infortune – la préoccupation de la protection de leur espèce ne parait pas si prioritaire.
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