samedi 10 décembre 2022

Que le meilleur perde – Chronique du 11 décembre

Bonjour-bonjour

 

 

Suite à l’élimination de son équipe par la France, le milieu de terrain anglais Declan Rice a déclaré : « On a plutôt bien joué par moment. (...) A mon avis la meilleure équipe a perdu ce soir, et cela prouve notre niveau. » (Lu ici)

On m’en voudra peut-être de revenir sur un sujet déjà abordé hier, donnant ainsi une place prépondérante au football dont je ne suis pas le meilleur analyste. Je demande qu’on veuille bien considérer la continuité des propos qui, mis bout à bout entre hier et aujourd’hui, permettent de former une réflexion conséquente.

 

Supposons en effet que cette déclaration du joueur anglais ne soit pas un propos suscité par le dépit d’avoir perdu ce match malgré un engagement sans faille : ceci signifierait que la valeur des joueurs ne suffit pas à décider de la victoire et de l’échec. Car pourquoi les meilleurs auraient-ils perdu ? Qu’est-ce qui pourrait perturber la qualité intrinsèque d’une équipe pour la pousser vers une issue malheureuse – alors même qu’elle est supérieure ?

 

- Pour répondre, on pourra se reporter à mon Post d’hier où je disais que l’écart de valeur entre celui qui marque et celui qui loupe est si minime que rien ne peut permettre de le distinguer, et c’est bien sûr encore plus vrai lorsqu’il s’agit du même joueur : ce qui fut le cas hier pour le joueur qui marqua le premier pénalty et qui manqua le second, puisque c’était Harry Kane dans les deux cas.

Mais comment juger de la valeur intrinsèque d’un joueur ? Hormis le match gagné ou perdu, quel critère accepter ? On dit « Seule la victoire est belle » et on ricane devant cette grosse banalité.

Certes – Mais quel autre critère trouver ?

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