Bonjour-bonjour
Les nouvelles de ce jour sont aussi peu réjouissantes que d’habitude. Voyez plutôt :
- « Jeudi 30 novembre, les deux membres du Hamas qui ont tiré au hasard sur une foule à Jérusalem ont été tués par un civil, Yuval Doron Castleman. Ce dernier a ensuite été abattu par des soldats israéliens qui l’ont pris pour un terroriste, alors qu’il était agenouillé, les bras en l’air. La presse israélienne pointe la politique officieuse selon laquelle aucun terroriste ne doit être maintenu en vie. » Et bim ! en plein dans l’optimisme ;
- Vous en voulez une autre, une qui n’est même pas encore publiée et encore moins connue ? Le classement Pisa – ou TIMSS pour le matheux, qui va inéluctablement pointer la faiblesse de l’École française, qui favorise les enfants de riches et enfonce ceux des pauvres. Comment je le sais ? Parce que j’ai lu ceci : « La France est l’un des pays de l’OCDE où le lien entre le statut socio-économique et la performance dans PISA est le plus fort avec une différence de 107 points entre les élèves issus d’un milieu favorisé et ceux issus d’un milieu défavorisé. Cette différence est nettement supérieure à celle observée en moyenne dans les pays de l’OCDE (89 points) » (Rapport de l’OCDE) - Lire ici
Désolé, j’ai pas mieux. Revenez demain on sait jamais
… Attendez ! Si j’ai quand même ça : le mois de décembre est le mois des chocolatiers, non seulement il y en a partout, mais surtout parce que la consommation du chocolat est parfaitement tolérée sinon par votre organisme du moins par l’opinion de vos proches. On verra en Janvier avec le retour des mois « sans » : sans alcool, sans tabac, sans smartphone, sans voiture, sans b***…
La vertu c’est pour l’an prochain et aujourd’hui commence de mois de toutes les débauches – de consommation du moins.
Ce comportement n’est pas exceptionnel. On sait que les fêtes traditionnelles ont ceci de commun qu’elles sont l’occasion de vider les réserves - d’argent mais aussi de nourritures. Se parer des plus beaux vêtements, et aussi des plus chers ; préparer de la nourriture deux fois plus qu’il n’en faut d’habitude ; gaspiller jusqu’à n’avoir plus rien pour vivre le lendemain…
Les ethnologues le savent bien : les peuples qu’ils étudient ne savent en général pas pourquoi ils se comportent comme ils le font. Mais voilà aussi que nous-mêmes ne le savons pas plus.
Et qu’importe ? Que décembre soit le mois de l’abondance et janvier celui de la sobriété ne nous intéresse pas.
En attendant, picolons et mangeons du chocolat !
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