Bonjour-bonjour
Vous connaissez le principe du « oui, mais » ? Regardez cette illustration venue d’une série publiée ici.
Il s’agit d’une série de dessins d’Anton Gudim, artiste russe basé à Moscou. Il met en scène la désormais fameuse série des "Oui, mais...". « Avec cette série d'illustrations, Gudim met en avant des moments aussi intrigants que paradoxaux, jouant ainsi sur l'absurdité de certaines situations que nous avons tous pu expérimenter tout au long de notre existence. » (Art. cité)
Anton Gudim met en scène les multiples contradictions de la vie quotidiennes, les unes résultant des choses de la-vie-comme-elle-va, les autres des penchants irrépressibles issus de nos désirs (ce qui est le cas ici).
J’ai choisi cette illustration parmi tant d’autres parce qu’elle met en avant l’hypocrise actuelle qui veut le bien-être animal, mais qui oublie facilement le passage par l’abattoir et le débitage de la carcasse. La gentille Blanchette (appelons-la comme ça) de l’image finit bel et bien dans notre assiette puis dans notre estomac.
Comment supprimer les contradictions de cette situations détaillée par le dessin d’Anton Gudim ? En se faisant végan ?
Sans doute, mais réfléchissons un peu. Si nous aimons Blanchette demandons-nous – au cas où nous n’aurions plus besoin ni de son lait, ni de sa viande, ni de sa peau, etc… – si on se donnerait encore le mal de la faire naitre et de l’élever le temps que tout ce qu’on aurait pu lui prendre soit à maturité ? Que sont devenus les puissants percherons qui tiraient les charrettes et les fiacres d’autrefois ? Les a-t-on pris en pitié et élevés simplement pour faire joli dans la campagne où ils courent désormais librement ? Bien sûr que non : ils ont sombré dans le néant : plus de chevaux de traits, sauf en steaks venus de lointains pays où ils triment encore comme des bêtes de somme.
- Moralité : si vous aimez Blanchette, mangez des hamburger.
Vous gagnerez sur les deux tableaux.
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