Bonjour-bonjour
L’odieux attentat de Paris qui a coûté la vie à un touriste allemand qui passait par là a réactivé le débat : comment doit-on faire pour éviter que des terroristes qui ont purgé leur peine et qui sortent de prison récidivent comme l’a fait celui du Pont Bir-Hakeim ?
--> A quoi doit servir la prison ?
* À racheter sa dette. On notera que le coupable ne pouvant espérer obtenir le pardon de ses victimes voit sa faute transformée en perte infligée à autrui qu’il faut compenser par la prison – qui est donc la façon de payer une dette contractée par son délit.
* À empêcher le coupable de récidiver.
* A faire par la privation de liberté que le coupable réfléchisse sur sa faute et se repente du mal qu’il a fait.
La vérité est que le public estime souvent que seul l’objectif de protection des honnêtes gens est satisfait par l’incarcération, et du coup la libération du prisonnier est un danger qu’on fait courir aux innocentes victimes. C’est ce que l’assassin du pont Bir-Hakeim illustre parfaitement puisqu’aucun des dispositifs destinés à le contrôler à sa sortie de prison n’a pu l’empêcher de récidiver. Il faut dire qu’on a été jusqu’à le croire lorsqu’il disait qu’il renonçait à son engagement islamiste. Bien vu, les gars…
Alors que faire des anciens détenus ? Ce problème se posait déjà autrefois, et on avait une réponse : la relégation. Après avoir purgé une peine au bagne de Cayenne, l’ancien prisonnier n’était pas réintégré dans la communauté nationale : il était relégué dans la lointaine colonie qu’il contribuait à peupler. C’était tout bénéfice.
Éh bien, voilà la solution : il faut reléguer les anciens détenus djihadistes loin de l’espace de liberté publique.
Mais où donc ? Dans une ancienne colonie, comme la Nouvelle-Calédonie du temps de la Commune de Paris ? Ils n’en voudront pas. Alors à Mayotte ? Les gens de là-bas qui survivent grâce à l’eau minérale qu’on leur fournit nous doivent bien ça. Et puis en matière de loi coranique ils en connaissent un bout.
Sinon je ne vois qu’une solution : les travaux forcés à perpétuité, avec exécution dans les entrepôts d’Amazon.
Un entrepôt d’Amazon : on n’en sort jamais.
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