Une habitante du 16ème arrondissement de Paris sous-louait, sur la plateforme de location entre particuliers, son logement social pour 255 euros la nuit, mais des touristes qui ont occupé les lieux l'ont dénoncé à son bailleur. Il faut dire que selon eux la loueuse n'a pas eu un comportement correct : « à l'issue de la location elle nous a notamment réclamés 1000 euros en disant que nous avions abîmé son canapé ». (Lire ici)
Et qu’est-ce qu’on pense, au « Point-du-jour » ?
Patience, ça vient – et ne vous bousculez pas, y en aura pour tout le monde !
- Et déjà pour les logements à Paris. Car voici ce qu’on entend : « Quoi ? Des logements sociaux dans le 16ème ? Première nouvelle ! Faudrait voir combien gagnent ceux qui les occupent ; et comment ils l’ont obtenu ! »
- Et aussi pour les occupants occasionnels, ceux qui ont dénoncé l’abus, mais qui loin d’être de si bons citoyens ont en réalité cherché à se venger : si la loueuse n’avait pas voulu les rançonner à propos du canapé abimé, ils n’auraient peut-être rien dit ?
- Et puis pour la logeuse quand même, à qui Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du Logement, a décoché ce jugement : « Se faire du fric avec un logement financé sur fonds publics, c'est l'indécence absolue. »
- Et le même Brossat ajoute aussitôt : « Ça vaut pour cette locataire comme pour @Airbnb qui touche une commission sur chaque location ».
Et Bim ! sur Airbnb.
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