La ministre avait assuré en fin de semaine dernière que cette liaison, en sursis depuis le printemps, serait maintenue et que le train roulerait «aussi longtemps qu’il y aura[it] des marchandises à transporter». Or, selon les syndicats de la SNCF, le train roulait bien…mais à vide! Et pendant ce temps, les marchandises prenaient la direction de la région parisienne en camion. (Lire ici)
On attend avec intérêt de savoir quelle sera la position que prendra sur cette question Elisabeth Borne qui cumule désormais les portefeuilles des transports et celui de l’environnement : pour le transport SNCF des primeurs, donc = contre les camions ; ou bien pour les camions, et alors = contre l’environnement.
Attendons… Mais en attendant, justement revenons à cette déclaration récente d’un responsables écologiste au gouvernement (heu… enfin je crois) : « Il faut que les transporteurs routiers se mettent à la transition écologique »
Tel quel. Autrement dit, puisque la transition stipule que les taxes vont rendre de moins en moins rentable les camions qui roulent au diesel ou à l’essence, il va falloir que ceux-ci ne consomment plus de carburant fossiles s’ils veulent continuer à rouler. Intéressant : comment faire avancer un camion sans carburant ? Inventer les camions électriques en remplaçant le fret par des batteries ? Demander aux routiers de se mettre au camion à pédale ? Les champions du Tour de France ont un bel avenir. Plus raisonnablement, on peut espérer qu’on va mettre au point les moteurs à hydrogène, en espérant que la production de cette substance pollue moins que l’usage du gazole.
Pour l’instant, je crois que les routiers ne vont pas trainer : leur pratique des barrages routiers en cas de mécontentement étant fort au point, il y aura encore pas mal de voitures à l’arrêt à l’automne prochain. Moteurs coupés j’espère : ce sera autant de gagné pour la planète !
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