lundi 22 juillet 2019

DIFFÉRENCIER SATIÉTÉ ET RASSASIEMENT VA CHANGER VOTRE MANIÈRE DE MANGER

Il faut d’abord commencer par comprendre ce qu’est la satiété, souvent confondue avec le rassasiement, qui est pourtant bien différent. “La satiété est ce qui va vous empêcher de grignoter pendant plusieurs heures et donc de grossir”, “Le rassasiement, quant à lui, a pour effet d’avoir la sensation d’avoir trop mangé.”
C’est grâce à la leptine, appelée plus communément “hormone de la satiété”, que nous arrivons à ressentir ce sentiment de non-faim. La leptine est une protéine qui régit l’appétit et la sensation de faim. Elle agit à travers les cellules cérébrales, envoie un signal au cerveau pour freiner l’appétit, l’alimentation et accroître les dépenses d’énergie.
Le problème, lorsqu’on veut savoir si l’on a mangé à sa faim, c’est que le premier signal que le corps reçoit est celui du rassasiement. Sauf qu’à ce moment-là, il est déjà trop tard: celui-ci indique que nous avons déjà trop mangé (Lire la suite ici)

On devine que ces nuances sémantiques vont faire rire bien des gens « Quoi ? Il faudrait que mon cerveau me dise que j’ai mangé à satiété, et que continuer à manger et à boire, jusqu’à être rassasié, ce ne serait pas bien ? Moi, c’est quand je peux m’en fourrer jusque là que ça va bien ! » En plus il y a comme le suggère cet article beaucoup de personnes qui ont un cerveau qui ne leur dit rien surtout concernant l’état de remplissage de leurs réserves corporelles. Je les entends, ces adeptes du pétage de panse : « Leptine, mon c*** ! si j’ai une côte de bœuf devant moi, j’irai jusqu’à l’os et basta ! »
On dira que ce sont des primitifs, indignes du niveau de civilisation atteint par notre pays. Oui – Mais réfléchissons en terme d’évolution : il est possible que dans la pénurie préhistorique, les individus qui ont survécu soient ceux qui se sont justement fait péter la panse, parvenant ainsi à attendre la prochaine bombance qui n’a eu lieu très longtemps après,  après une longue période de famine.
Peut-on nous reprocher d’être les héritiers de ces héros de l’antique espèce humaine ?

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