mardi 17 décembre 2019

Algérie : Macron adresse ses «chaleureuses félicitations» au nouveau président

Le président français a finalement envoyé ses chaleureuses « félicitations » à Abdelmadjid Tebboune pour « la confiance que lui a accordée le peuple algérien lors de l'échéance électorale du 12 décembre ».
Dans une première réaction vendredi dernier, le locataire de l'Elysée avait indiqué avoir « pris note » de l'élection d'Abdelmadjid Tebboune, dont la tenue était rejetée par un mouvement de contestation populaire inédit en Algérie.
Interrogé par un journaliste le même jour sur cette réaction du chef de l'Etat tricolore, « Je ne lui répondrai pas […] moi j'ai été élu par le peuple algérien et je ne reconnais que le peuple algérien » avait indiqué M. Tebboune. 

En effet, il y avait de quoi être vexé : le langage du Président français, prenant seulement acte de l’élection du Président algérien était un peu froid. On aurait dit un communiqué d’entreprise à propos du changement de présidence d’une entreprise concurrente - à ce compte, mieux aurait valu ne rien dire.
Car le langage est terriblement violent lorsqu’il dit froidement des choses désagréables. Tout se passe comme si un mot de travers était pire qu’un coup dans la figure : traiter un chef d’Etat comme un vulgaire sous-fifre, c’est aussi insultant.
A ce propos, regrettez-vous l’époque où une injure suffisait à déclencher un duel, même entre parlementaires ? Le dernier duel de ce genre était en 1967 entre René Ribière et Gaston Defferre il se soldait par une estafilade subie par René Ribière mettant fin au duel emporté par Gaston Defferre … et par les huée de la presse indignée de cette pantalonnade. (Voir la vidéo ici) Aurait-il fallu plus de sang pour que ça soit pris au sérieux ? On ne sait, faute de récidive en matière de lavage d’honneur.
Du coup, j’imagine un duel entre le Président algérien et le Président français, à l’épée - s’il vous plait laissons la sabre laser aux jeunes générations qui n’ont rien compris au caractère romantique de ces affaires.
Et puis tant qu’à faire, faisons marcher notre imagination, et demandons-nous quelle arme d’autres chefs d’Etat pourraient choisir ? Pour Trump, c’est évidemment un bon vieux 6-coups, genre Colt qui conviendrait ; et pour Poutine le Bazooka ; pour Xi Jinping le sabre ; et pour Johnson ?




Le pistolet à eau bien sûr.

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