mercredi 18 décembre 2019

Donald Trump mis en accusation pour abus de pouvoir et obstruction

Mais les sondages montrent que les lignes ont peu bougé. Selon une étude NBC News/Wall Street Journal, rendue publique quelques heures seulement avant le vote de la chambre basse, 48 % des Américains sont favorables à la destitution de Donald Trump et… 48 % des Américains y sont opposés.

Tout ça pour ça… Je veux dire : tant d’émotions, de tweets, de cris et de fureur pour en arriver à la parfaite égalité des voix entre ceux qui veulent chasser Donald Trump du pouvoir et ceux qui entendent l’y maintenir… au-delà de 2020 ?
Sans doute, car refuser de destituer le président aujourd’hui et dans le même temps ne pas renouveler son mandat en novembre prochain ce ne serait pas très cohérent, n’est-ce pas ?
En effet comment ne pas profiter de cette circonstance pour se débarrasser d’un président accusé de traitrise ? Comment le disculper, estimant que ce sont les Démocrates qui sont des ennemis de la démocratie, et en même temps dire que seul un autre candidat républicain (le quel d’ailleurs ne se manifeste pas en ce moment) pourrait convenir à la Nation ?
La vérité est toute autre : alors que beaucoup (dont moi) pensaient avant l’élection de Donald Trump qu’il ne tiendrait pas une semaine à la Maison Blanche et qu’il serait chassé par une révolution de palais, voilà que la moitié des électeurs serait donc déterminée à le reconduire pour 4 ans de plus. 
Occasion de philosopher sur l’exercice du pouvoir, sur la force de l’histoire capable de féconder même les pires individus à condition qu’ils aillent dans son sens.
« Dans son sens » : mais oui ! Si un âne bâté comme Trump tient le coup à Washington est la preuve qu’en effet il accomplit exactement ce que la logique de l’histoire voulait.
Et que peut l’histoire ? Que le plus puissant l’emporte sur le plus faible, que le loup dévore l’agneau, sans autre forme de procès.

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