« C’est un moment spécial où peu importe ce qu'il s'est passé cette année, nous avons l'occasion de fêter ce qui est bon dans le monde, de célébrer les bonnes choses qui arrivent », déclare aussi Boris Johnson, appelant ses administrés à « ne pas trop se disputer avec la belle-famille ou quiconque »
Nombreux sont les internautes qui ont d’ailleurs souligné l’absence de voeux de Noël par le président français (Lu ici)
Après quelques jours d’absence votre serviteur revient à son clavier avec plein de bonnes pensées pour vous, ses lecteurs chéris, afin qu’en cette fin d’année tout aille enfin pour le mieux dans votre famille.
Et voilà une suggestion de Boris Johnson : « ne pas trop se disputer avec la belle-famille ou quiconque ». Donc laissez en paix votre belle-mère, vos grands enfants, leurs femmes et leurs gamins - tout ce monde-là doit être serein et en harmonie pour ces fêtes de fin d’années.
Banal dires-vous ? Pas tant que ça quand on réalise ce qui se passe justement à ce moment : tous ces gens qui, peut-être ne se sont pas vus depuis le Noël précédents, serrés comme des sardines autour de la table à parler à perte de vue en attendant que la poularde soit enfin cuite pour paraitre devant eux. Que croyez-vous qu’il va arriver ? Qu’on va discuter de dernier prix Goncourt ? Ou de l’expo Leonard de Vinci ? Que non ! On va parler des retraites, de leurs réformes et des Gilets-jaunes. Peut-être que le cousin Kevin qui vient de décrocher le Capes va évoquer son refus de faire de l’orientation durant son service, et affirmer qu’en passant le concours il a passé du même coup un contrat avec l’Etat et qu’il faudrait quand même que celui-ci - etc. - et dans le même temps la tante Catherine dit que les enseignants sont incapables de faire ce pourquoi on les paye, c’est à dire garder les enfants en sécurité.
Imaginez la difficulté à respecter les voeux de Boris.
Ils font à juste titre sensation.
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