Bonjour-bonjour
On apprend que les passagers d’un bus chinois ont été contaminés alors qu’ils étaient placés loin du cas « index », au-delà du mètre de distance préconisé. Il semble donc que le virus ait circulé de manière considérable dans le véhicule, dont la climatisation a pu favoriser l’infection puisque l'air n'était pas renouvelé. Lu ici
Me voilà, chers amis à me gratter le crâne de façon dubitative : car notre ministre de la santé nous l’a dit formellement : on peut se méfier des ventilateurs qui recyclent l’air de la pièce, mais pas du climatiseur qui le renouvelle. Sauf que certains climatiseurs comme celui de votre voiture peut fort bien à la demande recycler aussi bien que renouveler. Et comment savoir ce qu’il en est si je suis au cinéma dans un lieu confiné dont l’air est pulsé par la machine : peut-être est-il bourré de virus relancés indéfiniment dans le flux d’air rafraichi ?
Au-delà de cette incertitude, c’est la confiance dans l’air que nous respirons qui est menacée. Car l’air est, comme l’eau, un de ces élément naturel dont nous ne pouvons nous passer. Alors on peut bien boire de l’eau contenue dans une bouteille scellée à la source et donc entièrement sécurisée. Mais l’air ? Et si c’était l’air qui nous empoisonnait ?
On se moque des croyances naïves autant que terrifiantes venues des lointaines épidémies. L’eau des puits pouvait être suspectée de transmettre la peste, raison pour laquelle il fallait assassiner les juifs supposés empoisonneurs de sources. Mais l’air aussi pouvait être empoisonné, menace contre la quelle seul le large manteau de la vierge Marie pouvait apporter une protection.
Vierge de miséricorde – Nice
Hélas ! Si nous n’avons plus d’air pestilentiel venu du ciel, nous en avons néanmoins venu de notre planète et nous avons perdu la protection mariale. Comment nous protéger d’un air contaminé, sinon en évitant d’aller dans des lieux suspectes, comme des restaurants ou des cinémas ?
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