Bonjour-bonjour
Infectiologues et virologues se relaient pour nous expliquer le principe du développement de la pandémie et il est très simple : le virus le plus contagieux, même s’il n’est pas le plus dangereux, se propage au détriment du plus infectieux qui disparait alors. Comme on ne peut pas être infecté par les deux à la fois, c’est le plus contagieux qui l’emporte. C’est sans doute ainsi que la grippe espagnole a disparu sans qu’aucun vaccin ni aucun traitement ne soit venu la combattre. La nature se protège elle-même sans qu’il soit nécessaire d’invoquer aucune volonté bienfaisante ; ni Dieu ni Diable, simplement des aléas régulés par la même loi : celle de la propagation de l’espèce. Darwin avait raison.
Alors, pourquoi n’attendons-nous pas que ces variants bénins se développent ? Pourquoi vouloir à tout prix découvrir des vaccins alors que nous avons cette très simple possibilité alternative ? C’est que depuis la grippe espagnole il y a eu un « changement de logiciel » : se livrer au hasard des mutations du virus ne convient pas à notre époque dominée par l’exigence de sécurité ; et de surcroit la logique de l’individu, qui veut sauver sa peau, l’emporte sur celle de l’espèce qui ne se soucie pas des morts mais seulement de sa survie. Personne n’accepte l’idée qu’il va peut-être mourir mais que ça va quand même très bien à condition que son voisin survive pour féconder sa femme à sa place.
On le voit bien avec le refus du vaccin Astrazeneca, en faveur duquel les hautes autorités clament sans cesse que le bilan avantages-risques est favorable. Tournez ça comme vous le voudrez, les gens vont quand même déserter les vaccinodromes, en disant : « Que m’importe que des milliers de morts par covid soient épargnés si c’est au prix de ma mort par thrombose ? Même s’il n’y a qu’un mort pour 1 million, je ne veux pas être celui-là »
Il faut l’avouer : le logiciel de l’héroïsme est bien périmé.
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