lundi 12 avril 2021

Journal des bonnes nouvelles (suite) – Chronique du 13 avril

Bonjour-bonjour

 

Aujourd’hui c’est presque comme un dimanche ! Les bonnes nouvelles tombent comme s’il en pleuvait !

1) Résilience accrue de l’économie française aux contraintes sanitaires

Le recul du produit intérieur brut (PIB) par rapport à avant la crise sanitaire a été de 4 % en mars et sera limité à environ 7 % en avril, selon la note de conjoncture mensuelle de la banque centrale.

Cette perte d’activité avait atteint son maximum en avril 2020, avec 31 %, après 18 % en mars, par rapport aux mois de référence de janvier et de février 2020. Malgré les nouvelles restrictions sanitaires, la perte d’activité est aujourd’hui entre quatre et cinq fois moins importante qu’il y a un an. Conséquence, la banque centrale ne prévoit pas pour l’instant de revoir sa prévision de croissance 2021, actuellement de 5,5 %. Lu ici

Alors ça y est ! Nous avons enfin appris à vivre avec la covid ! Depuis le temps qu’on nous serinait sur tous les tons qu’il fallait s'y habituer, nous voilà capables de produire – et de consommer – autant en période de confinement que dans la vie d’avant. Alors, vaccination ou pas, qu’importe, du moment que la machine économique tourne, la résilience est assurée.

- Attendez, ce n’est pas tout : une bonne nouvelle peut en cacher une autre – voyez plutôt :


2) Le SARS-CoV-2 n'aime pas le Soleil !

La lumière du soleil pourrait avoir un effet protecteur contre la Covid-19. C'est ce que suggèrent deux études publiées récemment. La première observant une mortalité moindre dans les zones où l'exposition est accrue. La seconde faisant état d'une désactivation particulièrement efficace du coronavirus par exposition au soleil. (Lu ici)

Après avoir appris que notre économie supporte sans mal qu’on reste à télé-travailler depuis notre terrasse exposée au sud, voilà qu’on apprend qu’à s’y installer au soleil de midi on zigouille le virus sans avoir besoins de vaccin ! Astra-Zeneca, Pfizer, Moderna et autres : poubelle !

 

Alors, heureux ? Non ? Mais qu’est-ce que vous voulez en plus ? Retrouver vos potes à la terrasse du bistrot en bas de chez vous ? Je vois que les bonnes nouvelles ne vous suffisent pas ; comme je le disais récemment, il faut encore trouver le bon point de vue sous lequel les considérer.

Alors voilà : il est tout à fait normal qu’il vous reste encore un désir inassouvi, c’est tout à fait naturel, mais c’est que justement l’être humain doit désirer encore et encore pour nourrir son aptitude au bonheur : c’est dans le désir inassouvi que se développe l’espérance sans laquelle il n'existerait pas. Le tout est de savoir désirer peu pour accéder plus vite à la satisfaction - et voir rebondir à peine plus loin son espérance. C’est ce que la covid nous a appris : ne désirer que des choses simples – juste à portée de notre main, pas plus loin.

--> Une bière en terrasse : c’est presque atteint, encore 3-4 semaines et on y sera. Des vacances à la Barbade avec Miss France ? Là vous en demandez trop !

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