Dans l’esprit d’Elon Musk, une grande pièce vaut mieux que plusieurs petites soudées entre elles. C’est ainsi que Tesla envisage maintenant de produire la structure de ses deux prochains véhicules électriques en une seule pièce, du jamais vu. Ce qui suppose des « giga-presses » capable d’emboutir en une seule fois assez de métal pour produire une seule pièce au lieu de plusieurs petites à assembler. (Lire ici)
C’est alors qu’on se prend à rêver : pourquoi ne pas utiliser une imprimante 3D pour fabriquer certaines de ces pièces ? Le châssis par exemple ? J’entends bien qu’elle le fait déjà, mais à coup de giga-presses, au lieu qu’avec une imprimante, il suffirait de la concevoir assez grande, ce qu’on doit savoir déjà faire, pour avoir d’un seul tenant tous ces éléments qui ne sont pas articulée.
Par exemple, on fabriquerait avec cette imprimante une carrosserie entière – excepté les portières. Plus de petits éléments à mouler, plus de soudures pour les associer.
Inutile de crier au fantasme : les imprimantes savent à peu près tout faire, y compris fabriquer des maisons en béton à partir de modèle numérique et cela en 24 heures (cf. cet article sur ces réalisations construites au Québec).
C’est l’occasion de pointer l’élément vraiment révolutionnaire de cette technologie : c’est l’extraordinaire gain de temps (et donc d’argent) obtenu en créant directement l’objet voulu à l’extérieur (sa forme) mais aussi à l’intérieur (ses renforts ou ses prolongements), d’où l’appellation « 3D ». Mais bien sûr il ne faut pas oublier que le modèle numérisé peut avoir été obtenu par scanner : finie la planche à dessiner de l’architecte !
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