Bonjour-bonjour
L’info qui nous parvient aujourd’hui signale qu’une femelle crocodile s’est reproduite sans fécondation, ajoutant ceci : « Les espèces peuvent se reproduire soit sexuellement, en combinant le matériel génétique de deux parents, soit asexuellement. (…) Ce mode de reproduction produit de nombreux organismes génétiquement identiques, et un manque de variation génétique signifie que les individus ne peuvent pas s’adapter à des conditions changeantes. Si l’environnement est mauvais pour un membre d’une espèce, il est mauvais pour tous et peut conduire à l’extinction. » (Lu ici)
Alors que le mode de reproduction asexué est le plus facile à obtenir, c’est la reproduction sexuée qui s’est imposée au cours de l’évolution en raison de l’avantage offert à l’espèce de trouver en elle-même une diversité qui lui permet de s’adapter. Ainsi nous découvrons des individus génétiquement aptes à triompher du VIH ou du covid, qui auraient permis à l’espèce de devenir résistante à ces pathologies, sans recherche médicale, sans médicaments, sans vaccins.
- Alors, abandonnons tous ces efforts et laissons la nature faire le reste ? Certes, elle fait le nécessaire, mais ne lui demandez pas de protéger tous les individus, puisque pour elle, seule l'espèce compte.
Et puis, que nous importe ? Pourquoi devrions-nous nous soumettre au déterminisme naturel ? On nous bassine avec un naturalisme qui nous soumettrait à des contraintes venues d’un autre âge dans les flancs d’une écologie radicale. Imaginez un seul instant un militant écolo vous disant : « Faites comme vos ancêtres : suivez la nature et lorsque vous êtes malades, laissez la faire – et si elle vous fait crever, hé bien acceptez-le : d’autres seront mieux lotis que vous et repeupleront le pays. »
Non – Ce que nous voulons c’est une assurance-vie et non pas que seule la survie de l’espèce soit assurée. Car voilà le sens ultime de nos efforts et du progrès tel que nous le voyons :
Périsse le monde du moment que je survis !
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