Bonjour-bonjour
Les sondeurs sont formels : les femmes sont majoritaires à revenir de vacances fourbues, pour avoir été en charge des soucis de la famille pendant que leurs maris, s’estimant déchargé de toute responsabilité parce qu’en vacances, se sont reposés.
En cause la charge mentale, qui affecte la vie féminine durant le reste de l’année et qui s’alourdit au moment des vacances : « On a les corvées à gérer, faire à manger, le ménage. Ça dépayse, mais ce n’est pas du repos. Toutes ces tâches, c’est moi qui les fais. ». (Déclaration de Stéphanie en camping dans le Périgord – Lire ici)
On l’a compris : cette liste interminable et inépuisable qui affecte les femmes plus que les hommes serait la trace d’une inégalité homme-femme, laissant aux homme la tranquillité d’une répartition des tâches ménagères très avantageuse. Ces messieurs se seraient arrangés pour avoir une « liste de choses à faire » close, alors que celles des femmes est une liste ouverte, qui sans cesse s’allonge – Il faut bien que quelqu’un le fasse !
Les ouvrages qui proposent des méthode pour échapper à la charge mentale font florès, on s’y reportera à l’occasion.
--> Reste que c’est ici l’occasion de remarquer :
* D’abord que la fatigue peut être d’origine mentale, ce qui signifie qu'elle n'a pas de fin comme ce serait le cas pour un travail physique, comme le montre ce dessin :
* La représentation d’un travail est donc déjà un travail.
* Il existe ainsi une fatigue d’origine cérébrale qui ne relève pas de la fantaisie et qui peut se comparer à la fatigue physique.
* C’est un cas dans lequel on rangera le travail intellectuel, dont il faut se reposer régulièrement.
… Mais comment faire pour se décharger de la charge mentale qui dépend d’une disposition psychologique et non d’un règlement social ?
En étant soi-même prise en charge ? Par son compagnon ?
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