Vous allez bien ? Et le moral, ça va ? Oui ? alors ne lisez surtout pas ce qui suit. Et ne suivez pas ce
Le Conseil scientifique de l’Éducation nationale (CSEN) a noté que seul un élève entrant en sixième sur deux parvient à répondre correctement à cette question : « Combien y a-t-il de quarts d’heures dans ¾ d’heure ? »
Pour ceux qui n’auraient pas compris la gravité de la chose, le CSEN enfonce le clou : « À l’entrée en sixième, les nombres décimaux et les fractions « n’ont aucun sens », pour beaucoup d’entre eux. « Ils confondent 1/2 avec 1,2 » ou « beaucoup d’élèves pensent que 0,8 + 1 fait 0,9 ».
Là, vous pigez ? Ces petits ne pourront jamais mener une vie ordinaire, incapables qu’ils sont de ne rien comprendre dans un monde où les chiffres sont partout. Et rien ne pourra les secourir, même pas les smartphones.
- Les incorrigibles optimistes diront : « Pas le lézard, les amis. On parle là des petits qui entrent en 6ème. Un an plus tard, tout ça aura été rattrapé »
Hélas ! Le CSEN en remet une couche : « Ce déficit de compréhension suit les élèves tout au long de leur scolarité, avec encore 45 % d’échec en seconde avec les fractions simples ».
- Aïe ! Encore un espoir quand même ? « Ça ne touche sûrement que les enfants des banlieues, ceux qui rêvent de chouffer pour un dealer » Éh bien non ! « Le CSEN le souligne, ce déficit est présent « dans tous les milieux ». Le taux d’erreurs avec les fractions atteint 85 % en REP (réseaux d’éducation prioritaire) mais reste très élevé dans les écoles privées, de l’ordre de 75 %. »
--> Et puis, tant qu’on y est ajoutons que la discrimination des filles est renforcée : « les filles font bien plus d’erreurs que les garçons. Ainsi, parmi les 20 % d’élèves les meilleurs au test de la ligne numérique, deux tiers sont des garçons. »
o-o-o
Ça y est ? Je vous ai bien pourri la journée ? Ne me remerciez pas, c’est normal quand on veut informer objectivement.
... Quoique… Je peux quand même vous donner une nouvelle qui je l’espère va vous réjouir. Il s’agit de la lumière bleue qui est émise par nos écrans : des études scientifiques très poussées viennent de montrer qu’elle n’a aucun effet sur la fatigue et que, du coup, les lunettes pour éviter de la recevoir sont totalement inutiles. Finies les pubs sur les avantages bidons des filtres anti-lumière bleue. Et no limit avec les écrans !
En voilà de la nouvelle, et de la bonne en plus !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire