jeudi 7 septembre 2023

Une mondialisation peut en cacher une autre - Chronique du 8 septembre

Bonjour-bonjour

 

À Nairobi (Kenya) « les pays participant au premier Sommet africain sur le climat ont trouvé une voie commune résumée dans la « déclaration de Nairobi. » Pour les pays africains, il est nécessaire d’agir pour ralentir le réchauffement climatique, tout en gardant le cap de l’industrialisation et de la croissance. Ils préconisent des mesures globales, et notamment une taxe carbone mondiale. Le continent africain ne représente que 4% des émissions de gaz à effet de serre, pour 17,2% de la population mondiale. Ce sont donc les pays du Nord, plus riches et pollueurs, qui sont pointés du doigt, pour n’avoir en particulier pas respecté leurs propres accords climatiques. » (Lire ici)

Cet article est illustré du dessin ci-dessous :

 

Comment mieux illustrer le fait que constitue la mondialisation ? Petits producteurs de CO2, mais (à leur corps défendant, bien sûr) aussi gros consommateurs que le reste de l’humanité, les africains voudraient de surcroit se développer comme les autres pays, donc en pillant les ressources de la planète et en la polluant désormais au même niveau que les pays développés.

Car une mondialisation peut en cacher une autre : celle de la dévastation ne doit pas faire oublier le modèle dévastateur mondialement partagé parce qu’on ne sait toujours pas par quoi le remplacer. 

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