dimanche 2 mars 2025

4 jours au turbin : ça suffit ! – Chronique du 3 mars

Bonjour-bonjour

 

Une armée européenne à financer, des équipements civils sacrifiés pour des char d’assaut ; et puis la guerre, la guerre, la guerre….

Une éclaircie dans cet horizon chargé : en Island l’organisation du travail avec 4 jours d’activité et un nombre d’heures réduit a apporté des bénéfices inespérés : productivité maintenue, bien-être accru et avancées en matière d’égalité. Ce modèle suscite ainsi l’intérêt du monde entier. (lu ici)

Notons :

- Contrairement aux approches observées ailleurs, cette nouvelle organisation ne se limite pas à une simple réorganisation des horaires, mais réduit véritablement le temps de travail sans perte de salaire.

- Contrairement à d’autres pays comme la Belgique, où la semaine de 4 jours repose sur un aménagement du temps de travail avec des journées allongées, il ne s’agit pas ici d’intensifier la charge de travail, mais bien de la répartir différemment, en optimisant les tâches et en réduisant les réunions inutiles. Ce changement structurel a permis une transition en douceur et sans impact négatif sur l’économie du pays. 

- Résultat, la productivité est restée stable et, dans certains secteurs, elle a même augmenté. Les employés ont appris à mieux organiser leur temps, en réduisant les distractions et en priorisant les tâches essentielles.

 

La surprise vient bien sûr de la capacité des entreprises à trouver l’équivalent d’un jour entier de travail en tâches finalement facultatives qu’on peut supprimer. Mais pour cela on a dû admettre qu’un jour en moins à travailler c’est un jour de vie et de joie en plus. Pendant des décennies on nous a fait croire qu’on pouvait être heureux au travail : en mettant des endroits de détentes et des babyfoots à disposition, on a proclamé que le bien-être au travail était une réalité - Oui mais : tant qu'à faire de jouer au baby-foot, allons au bistrot du coin. D'ailleurs, quand il s’est agi de prolonger la durée de la vie active de deux ans pour équilibrer les caisses de retraites, les travailleurs sont descendus dans la rue pour dire leur fureur : 2 ans de travail en plus, c’est 2 ans de vie en moins.

Les Islandais ont enregistré le message, et ils ont montré que c’était la vie durant qu’il devait être écouté. 

La révolution est là.

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