Hier soir le discours martial du Président Macron a retenti comme une volée de cloches dans les campagnes françaises en 1914 : l’ennemi est sur le Rhin, il viendra bientôt jusque dans nos bras égorger nos fils nos compagnes.
On sait déjà que l’argent va être comme d’habitude « le nerf de la guerre » : nous avons parlé ici même et pas plus tard qu’hier de l’économie de guerre.
- Maintenant il reste à dire qui va y aller ? Car, n’imaginons pas qu’on va arrêter les chars russes avec des drones pilotés depuis un centre bien caché quelque part dans la campagne française. Il va nous falloir des soldats, des Piou-Piou, des Bidasses. D’ailleurs on apprend que dans les Pays Baltes on creuse déjà des tranchées.
Rétablir la conscription, ça pose quelques problèmes : déjà ça va couter un bras ; c’est d’ailleurs pour ça qu’on avait décidé du temps de Jacques Chirac – pourtant « mili fana » – de supprimer la conscription ; ensuite où allons-nous mettre ces jeunes gens ? Les casernes ont disparu et en reconstruire, ça risque de prendre du temps. Mais surtout, pour être militaire aujourd’hui, il va falloir savoir faire autre chose que balayer la cour de la caserne.
La preuve en est que les séances de recrutement insistent sur les diplômes ou sur les capacités à en obtenir dans le sein de l’armée. On veut des gens un peu capables de réfléchir et d’apprendre le fonctionnement de dispositifs technologiques complexes.
A ce compte, Bidasse aurait été réformé.
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