Bonjour-bonjour
Vous connaissez le « nutriscore » ? Non ? Le voici :
Affiché en France par des marques de produits alimentaires volontaires, il est en débat à Bruxelles où la commission recherche un logo nutritionnel général pour toute l’Europe. Le nutriscore français étant en avance sur les autres propositions et répondant aux exigences scientifiques des spécialistes, on s’attendait à ce qu’il soit immédiatement entériné. Éh bien non ! Certains pays, en particulier les italiens font de la résistance : il parait que le nutriscore pénalise injustement les produits traditionnels italiens – « Elle /l’Italie/ a fait un récit, une forme de storytelling, comme quoi leur art de vie et leur art culinaire seraient attaqués. Face à eux, très peu de voix se sont élevées pour défendre le Nutri-Score. » (Lu ici) Il est vrai qu’en France également, le nutriscore fait grincer les dents des fromagers des causses dont le Roquefort est étiqueté « E ».
- D’ailleurs s’agit-il vraiment de connaitre une valeur nutritive ? On ne mange pas de certains produits pour se nourrir, mais pour savourer. Qui donc se soucierait de connaitre le nutriscore des truffes ou du caviar ?
Nous vivons à l’ère de la « mise en garde » : Attention ! Trop de calories : interdisons le Nutella ! Trop de pesticides : arrêtez de manger des pommes ! Trop de CO2 : interdisons les voyages en avion ! Par exemple, peut-on voyager aujourd’hui sans connaitre la quantité de CO2 générée par notre mode de déplacement ? Un Paris/New-York en jet, ça produit combien de tonnes de CO2 ? En tout cas beaucoup plus qu’en TGV mais encore trop : le mieux est d’y aller à pied.
Notre époque est celle du « 0 » :
- zéro carbone : voyagez à pied
- zéro calories : buvez de l’eau
- zéro émission : arrêtez de respirer.
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