Les sénateurs communistes
arrivant en séance, gilets orange sur les épaules, slogans contre la réforme
ferroviaire sur des pancartes, ont marqué par ce coup d’éclat de début de
l'examen au Sénat du texte sur la réforme de la SNCF. (Lu ici)
Regardez bien cette photo.
Oui, vos yeux ne vous trompent pas : ce sont bien des sénateurs déguisés
en manifestants de rue qui brandissent leurs pancartes. Mais qu’est-ce qui les
prend ? Eux, les sénateurs, des gens respectables qu’on imagine
sommeillant dans les confortables fauteuils pendant la séance, les voilà
entrain de faire les zozos comme des gamins insolents ?
Observons quand même que cette
attitude leur a peut-être été suggérée par l’exemple de François Ruffin,
montant à la tribune de l’Assemblée avec son maillot de foot lors de la séance
du 7 décembre dernier :
Mais que ces protestataires
se méfient : leur attitude ne peut avoir d’efficacité que si elle confirme
la bienséance habituellement affichée dans ces lieux. Car c’est l’écart entre
cette attitude attendue par tous et ces défroques de carnaval qui fait tâche et
qui marque les esprits. A trop vouloir étonner on n’étonne plus du tout… à
moins d’avoir quelque chose d’étonnant à dire.
Mais là c’est un peu plus compliqué à faire.
Mais là c’est un peu plus compliqué à faire.