A quoi avons-nous assisté (ou participé) hier ?
A un conflit entre les bobos des cœur de ville qui sont à 500 mètres de leur
Monop’, contre les lointains banlieusards qui font 20 kilomètres pour rejoindre
leur entreprise ?
Certes, on peut prendre plaisir à souligner les fractures qui
opposent au sein de la société des gens qui par ailleurs se ressemblent
fortement. Mais surtout ce qui apparait c’est l’ignorance – pire que du mépris
– où se trouvent les gens favorisés par la société par rapport à ceux qui ne le
sont pas. Un peu comme Marie-Antoinette disant : « Le peuple manque de pain ? Qu’il mange
de la brioche »
Ce genre de lecture de l’actualité a un mérite : sa
facilité. Mais il peut aussi masquer d’autres déterminations. Car si on veut
bien être attentifs aux revendications, on constate qu’il y en a qui vont bien
au-delà. Comme ceux qui réclament : « Rendez la SNCF ! » ou
bien : « Rétablissez l’ISF »
Bref : nous en sommes ici à nous demander si le conflit
des gilet jaunes correspond à une jacquerie, ou à un conflit entre classes sociales,
ou bien s’il faut y voir autre chose – comme un refus de quitter un Etat
providence pour accéder à un Etat libéral.
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