dimanche 18 novembre 2018

SUCCESSION DE VALLS EN ESSONNE : FORTE ABSTENTION AU 1ER TOUR DE LA LÉGISLATIVE PARTIELLE

« Seuls 17,96% des électeurs se sont rendus aux urnes dimanche, selon une première estimation réalisée après la fermeture des bureaux de vote à 20 heures.
Moins de 20% des électeurs se sont déplacés dimanche au premier tour de la législative partielle en Essonne, scrutin qui doit mener à l'élection du remplaçant de Manuel Valls, a-t-on appris auprès de la préfecture. » (Lu ici)

80% d’abstention, et on prétend afficher quand même un résultat ! Il y a des limites à tout, et prétendre qu’un scrutin est valable dans ces conditions, c’est se moquer… de la démocratie.

Comment analyser un tel résultat ? Faut-il y voir un désintérêt pour l’issue du vote, du genre : « Celui-ci ou un autre, c’est du pareil au même » ? C’est vrai mais c’est quand même un peu superficiel comme conclusion. Refuser de désigner son maire, c’est  considérer qu’on n’a aucun espoir dans sa désignation. C’est estimer qu’il a une marge de manœuvre nulle faute de ressources, son rôle se réduisant alors à gérer les maigres ressources de la ville, ce que la Préfecture ferait tout aussi bien.
D’ailleurs réciproquement certains maires et non des moindres ont fait savoir haut et fort qu’ils rendaient leur écharpe parce que l’exercice de leur fonction était devenue impossible, toujours faute de subvention, à moins de faire crouler leurs administrés sous de nouveaux impôts.

Dans ces conditions-là, élire un maire est une escroquerie, qui fait croire que la démocratie fonctionne toujours (55% des 20% de votants ont choisi leur maire !), alors que faute de moyens d’action elle n’est plus rien !

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