« Seuls
17,96% des électeurs se sont rendus aux urnes dimanche, selon une première
estimation réalisée après la fermeture des bureaux de vote à 20 heures.
Moins de 20%
des électeurs se sont déplacés dimanche au premier tour de la législative
partielle en Essonne, scrutin qui doit mener à l'élection du remplaçant de
Manuel Valls, a-t-on appris auprès de la préfecture. » (Lu ici)
80% d’abstention, et on prétend afficher quand même un
résultat ! Il y a des limites à tout, et prétendre qu’un scrutin est
valable dans ces conditions, c’est se moquer… de la démocratie.
Comment
analyser un tel résultat ? Faut-il y voir un désintérêt pour l’issue du
vote, du genre : « Celui-ci ou
un autre, c’est du pareil au même » ? C’est vrai mais c’est quand
même un peu superficiel comme conclusion. Refuser de désigner son maire, c’est considérer qu’on n’a aucun espoir dans sa
désignation. C’est estimer qu’il a une marge de manœuvre nulle faute de
ressources, son rôle se réduisant alors à gérer les maigres ressources de la
ville, ce que la Préfecture ferait tout aussi bien.
D’ailleurs
réciproquement certains maires et non des moindres ont fait savoir haut et fort
qu’ils rendaient leur écharpe parce que l’exercice de leur fonction était
devenue impossible, toujours faute de subvention, à moins de faire crouler leurs administrés sous de nouveaux impôts.
Dans ces
conditions-là, élire un maire est une escroquerie, qui fait croire que la
démocratie fonctionne toujours (55% des 20% de votants ont choisi leur maire !),
alors que faute de moyens d’action elle n’est plus rien !
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